Organes: Primitif du foie - Spécialités: Thérapies Ciblées,Chimiothérapie

PRODIGE 10 GONEXT: Essai de phase 2, randomisé, évaluant l’efficacité de l’association du sorafénib et d'une chimiothérapie de type GEMOX, chez des patients ayant un cancer du foie non opérable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’association du sorafénib et d'une chimiothérapie de type GEMOX, chez des patients ayant un cancer du foie non opérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront des comprimés de sorafénib deux fois par jour pendant deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement par sorafénib et recevront également une chimiothérapie de type GEMOX, avec une perfusion de gemcitabine (100 min) le premier jour et une perfusion d’oxaliplatine (2h) le deuxième jour. Ces traitements de chimiothérapie seront répétés toutes les deux semaines, jusqu'à douze cures, en l'absence de progression de la maladie ou d’intolérance. Pour les patients des deux groupes, le traitement par sorafénib sera poursuivi en absence de progression de la maladie ou d'intolérance. Après l'arrêt des traitements, les patients continueront à être revus pour des bilans radiologiques tous les 2 mois jusqu'à progression de la maladie, tous les 6 mois ensuite. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront participer à des études biologiques, nécessitant des examens (imagerie) ou des prélèvements supplémentaires (prélèvements de sang, biopsies) .

Essai clos aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 4 ans

Étude AB10006 : Étude de phase 1-2, randomisée, évaluant l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. Cette étude comprendra deux phases et les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Lors de la première phase, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’étoposide en perfusion toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les 2 semaines. Lors de cette phase, différentes doses du traitement par masitinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième phase de l’étude, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’étoposide, pendant cinq jours toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les deux semaines. Les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai clos aux inclusions

Étude PHiTT : Étude de phase 3 randomisée évaluant et comparant l’efficacité de différents traitements chez des patients ayant un hépatoblastome à bas risque, à risque intermédiaire ou haut risque ou un carcinome hépatocellulaire résécable ou non. Les cancers du foie constituent 1 % des cas de cancer chez les enfants. Ils peuvent être de plusieurs types et avoir plusieurs origines. Leur fréquence augmente chez les enfants nés prématurés. L’efficacité de certaines techniques de chimiothérapie utilisées dans cette étude a été démontrée dans les années 1990 et au début des années 2000. Néanmoins, le suivi des patients avait montré que malgré leurs bénéfices dans le traitement du cancer hépatique, ces traitements avaient des impacts négatifs sur les autres organes sains qui restent non négligeables. L’objectif de cette étude est d’évaluer et de comparer l’efficacité de différents traitements chez des patients ayant un hépatoblastome à bas risque, à risque intermédiaire ou à haut risque ou un carcinome hépatocellulaire résécable ou non. Les patients seront répartis en 6 groupes selon leur pathologie (hépatoblastome ou carcinome hépatocellulaire) et leur niveau de risque. Pour les patients du groupe A (patients ayant un hépatoblastome à très bas risque), une chirurgie résectrice sera effectuée puis les patients seront répartis en 2 sous-groupes selon le statut tissulaire de leur pathologie : Les patients du 1er sous-groupe seront suivis sans être traités. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du cisplatine toutes les 3 semaines jusqu’à 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe B (patients ayant un hépatoblastome à bas risque) recevront 2 cures de cisplatine espacées de 2 semaines puis ils seront répartis en différents sous-groupes selon que la tumeur est réséquée ou non : 1 - Les patients ayant une tumeur réséquée seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : Les patients du 1er sous-groupe recevront du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 4 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. 2 - Tous les patients ayant une tumeur non réséquée recevront du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Le statut de la tumeur des patients sera réévalué après ces 2 cures : les patients dont le cancer reste non résécable seront traités selon les recommandations locales et les patients dont le statut chirurgical évolue vers le statut de cancer résécable recevront 2 cures supplémentaires de cisplatine espacées de 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe C (patients ayant un hépatoblastome de risque intermédiaire) seront répartis de façon aléatoire en 3 sous-groupes : 1 - Les patients du sous-groupe C1 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine le premier jour, du carboplatine le quinzième jour et de la doxorubicine les quinzième et seizième jours. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines pendant 5 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une ablation chirurgicale de la tumeur sera également effectuée avant le début de la cinquième cure et en dehors des jours de perfusion. 2 - Les patients du sous-groupe C2 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine et de la doxorubicine le premier jour, du 5-fluorouracile, de la doxorubicine et de la vincristine le deuxième jour puis de la vincristine 1 semaine et 2 semaines plus tard. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines pendant 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une ablation chirurgicale de la tumeur sera également effectuée avant le début de la cinquième cure et en dehors des jours de perfusion. 3 - Les patients du sous-groupe C3 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une ablation chirurgicale de la tumeur sera également effectuée avant le début de la cinquième cure et en dehors des jours de perfusion. Les patients du groupe D (patients ayant un hépatoblastome de haut risque) recevront du cisplatine toutes les semaines pendant 3 semaines, et répété toutes les 4 semaines pendant 10 semaines puis une chirurgie sera réalisée et les patients seront répartis en fonction de l’évolution des métastases pulmonaires après la chimiothérapie et l’intervention chirurgicale : 1 - Les patients n’ayant plus de métastases pulmonaires recevront du carboplatine toutes les 3 semaines en association avec de la doxorubicine pendant 2 jours toutes les 3 semaines pendant 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. 2 - Les patients dont les métastases pulmonaires persistent seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : Les patients du 1er sous-groupe recevront du carboplatine associé à de la doxorubicine pendant 2 jours lors de la première, troisième et cinquième cure de 3 semaines et du carboplatine pendant 2 jours associé à de l’étoposide pendant 2 jours pendant la deuxième, quatrième et sixième cure de 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du carboplatine associé à de la doxorubicine pendant 2 jours lors de la première, troisième et cinquième cure de 3 semaines et de la vincristine une fois par semaine pendant 2 semaines associée à de l’irinotécan pendant 5 jours pendant la deuxième, quatrième et sixième cure de 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe E (patients ayant un carcinome hépatocellulaire) seront traités chirurgicalement pour ablation des tissus cancéreux puis seront répartis en 2 sous-groupes en fonction du type de tumeur : 1 - Les patients du sous-groupe E1 ayant un carcinome hépatocellulaire secondaire seront suivis et ne recevront aucun traitement. 2 - Les patients du sous-groupe E2 ayant un carcinome hépatocellulaire de novo, c’est-à-dire qui est apparu directement, recevront une chimiothérapie avec du cisplatine associé à de la doxorubicine pendant 2 jours toutes les 3 semaines pendant 4 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe F pourront avoir une greffe et seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : 1 - Les patients du sous-groupe F1 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine et de la doxorubicine pendant 2 jours associés à du sorafénib 2 fois par jour à partir du troisième jour de chaque cure. Le traitement sera répété pendant 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou de d’intolérance au traitement. 2 - Les patients du sous-groupe F2 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine et de la doxorubicine pendant 2 jours toutes les 2 semaines associés à du sorafénib 2 fois par jour à partir du troisième jour de chaque cure pendant les première et troisième cures de 2 semaines et une chimiothérapie avec de la gemcitabine et de l’oxaliplatine toutes les 2 semaines associés à du sorafénib 2 fois par jour à partir du deuxième jour pendant la deuxième et quatrième cure de 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Tous les patients seront revus tous les 3 mois pendant un minimum de 2 ans pour une évaluation tumorale puis seront suivis jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions
Forma Therapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude 2102-ONC-102 : de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du FT2102, chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le FT2102 est un inhibiteur de IDH-1. Lorsque cette enzyme est mutée, elle empêche les cellules de se différencier et conduit à la prolifération de cellules immatures. Ce traitement permet donc d’empêcher la prolifération des cellules tumorales. L’azacitidine est un traitement qui permet de tuer les cellules précurseurs du sang cancéreuses dans la moelle osseuse et empêche la réplication de l’ADN des cellules et cancéreuses, entrainant ainsi leurs morts. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur/ Le nivolumab est un anticorps qui active le système immunitaire contre les cellules cancéreuses et permet ainsi de les tuer. La gemcitabine et cisplatine sont des chimiothérapies. Elles agissent en inhibant la réplication de l’ADN et induisent la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du FT2102 chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 5 groupes en fonction du type de cancer. Tous les patients recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes en fonction du type de cancer. Les patients du 1er groupe recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FT2102 associé à de l’azacitidine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du FT2102 associé à du nivolumab selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du FT2102 associé à de la gemcitabine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 6 ans

Étude AB10006 : Étude de phase 1-2, randomisée, évaluant l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. Cette étude comprendra deux phases et les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Lors de la première phase, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’étoposide en perfusion toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les 2 semaines. Lors de cette phase, différentes doses du traitement par masitinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième phase de l’étude, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’étoposide, pendant cinq jours toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les deux semaines. Les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai ouvert aux inclusions

SATURNE : Essai de phase 2/3 randomisé, en double aveugle, évaluant l’apport du sunitinib à la chimioembolisation, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par du sunitinib (Sutent®), associé au traitement standard par chimioembolisation, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront 3 comprimés de sunitinib tous les matins pendant quatre semaines. Ce traitement sera répété toutes les six semaines jusqu’à neuf cures (soit un an). En parallèle, les patients auront également des séances de chimioembolisation. Ce traitement consiste à injecter des microbilles contenant une chimiothérapie (ici de la doxorubicine), dans les vaisseaux sanguins à proximité de la tumeur. Ces séances auront lieu sept à dix jours après le début du traitement par sunitinib et seront répétées toutes les six à huit semaines, jusqu’à 3 séances. Les comprimés de sunitinib devront être arrêtés la veille de chaque séance et repris deux jours après. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, mais les comprimés de sunitinib seront remplacés par des comprimés de placebo. A l’issue du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant un an, puis tous les six mois l’année suivante. Au cours de ces visites de suivi, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie Dans cet essai, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le produit administré (sunitinib ou placebo).

Essai clos aux inclusions